Jul 2012

Sommaire du blog Territoires du Nord

Sommaire du blog Northern Territory. Immense territoire descendant des terres d'Arnhem jusqu'au centre de l'Australie, région désertique avec le fameux rocher d'Uluru.
01-François Giner, frère de peau des Aborigènes, une de ces rencontres qui vous marque profondément, 02-Entrée dans les Territoires du Nord, (Katherine, Mataranka…), 03-Kakadu, un Parc National en terre d'Arnhem, 04-Rencontres amicales de Juillet, 05-Darwin et Lichfield, 06-Uluru et Alice Springs, 07-Aborigènes, page blanche...

(suite en cours )

01-François Giner, frère de peau des Aborigènes


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François Giner, Français de son état mais quasiment frère de peau de Gorges (Balang), Maggie, David Blanasi, le plus célèbre des joueurs de molo, Billy, Don, Philip et les autres membres de la communauté des Dalabons dont il parle la langue et a partagé, manifestement, bien plus que tout autre "Blanc" à leur contact. François est venu un peu par hasard en Terre d'Arnhem il y a 25 ans… il y resté d'une façon aussi originale qu'engagée. Après quelques années, la communauté Dalabon, et Georges (Balang) en particulier, lui ont témoigné une immense confiance en lui offrant la possibilité de faire venir des étrangers sur une zone délimitée de leur territoire, à Bodeidei vers Weemol. C'est ainsi qu'à partir de 1992, "le camp de Bodeidei" a accueilli chaque année des touristes motivés pour une rencontre avec les Aborigénes sur des bases résolument plus simples, directs et personnelles qu'un tour opérateur. Un livre de François Giner, En terre Aborigène : rencontre avec un monde ancien (1) et sa version anglaise Heart of Arnhem Land, a memoir, (2) permet de percevoir la richesse de cette aventure humaine exceptionnelle. Le Guide Lonely Planet n'en n'a jamais fait état, le parti pris était sans doute trop engagé ?
Comment avons nous rencontré François Giner ? Il y a un an, nous entrions en Australie avec trois livres : le guide Lonely Planet (évidement… il est né ici), Australie : histoire, société, culture de Maïa Ponsonnet avec Pierre Grundmann (3) et le livre de François Giner (1). Pourquoi ce livre ? Les Claventure, une famille française rencontrée à Ventiane, un an plus tôt, nous en avait parlé et nous avions envie de creuser un peu ce qui concernait les Aborigènes. Tous ces livres ont été trouvés à la Librairie Raconte moi la Terre à Lyon, voir adresse en post scriptum. Un si beau lieu d'évasion avec un accueil bien présent ! J'avais aussi en référence la lecture du livre collectif dirigé par Jean Claude Fritz, La nouvelle question indigène : peuples autochtones et ordre mondial (4). Cette lecture d'avant départ, en 2006, m'avait à plusieurs reprises durant le voyage apporté des repères sur des situations tellement complexes de relation à la terre en particulier concernant les Indiens Mapuche et les Indiens du Brésil entre autres. Ce livre donne des clés de lecture loin des raccourcis habituels sur la relation colonisateurs/colonisés. C'est un cadeau lorsque les Universitaires rendent accessible le fruit de tant d'années de recherches et d'expériences personnelles ! Merci !

Je mentionnais, il y a dix mois, dans le blog de Broome (Australie Ouest) que je souhaitais en apprendre plus sur les Aborigènes mais que je constatais que les contacts directs ne s'établissaient pas. J'avais alors décidé d'interroger les Australiens rencontrés, chaque fois que possible, pour savoir ce qu'ils connaissaient des Aborigènes… La cueillette fut décevante et donne le frisson : "je n'ai pas entendu parler des Aborigènes avant que j'aie 30 ans", "il n'y en avait pas chez nous", "oh, ces communautés d'alcooliques qui vivent sur les fonds publiques ?", etc. Une seule fois, à Mataranka, un couple de retraités, Al et Maggie, nous a exprimé "avoir honte de la situation des Aborigènes". Approchant de la Terre d'Arnhem, nous décidons d'aller au Camp de Bodeidei et prenons contact avec François. Surprise de taille : nous verrons François mais pas le Camp.
François vient de se faire éjecter du territoire de Bodeidei, il doit démonter le camp pour la fin du mois. L'an passé, comme d'accoutumée, avant le début de la saison humide, les projets d'accueil étaient acceptés et le calendrier établi d'un commun accord. Le second livre, publié en anglais (2) était sorti au mois de Mars 2011. En Juillet, Georges décédait. Elément libératoire pour déclencher des règlements de compte ? Le pilier du projet n'étant plus présent, les stratégies mercantiles se sont données à plein et le Council vient de lui signifier la fin du Camp. Vive déception de ne pas aller au Camp, vive émotion de rencontrer François de passage à Darwin, ce 8 juillet 2012. Le lendemain il s'envolait pour Dilli au Timor Leste répondre à une demande de conseil sur… l'implantation d'un "camp" du type de Bodeidei au Timor ! L'avenir de François ? Il va rebondir aux Philippines. A suivre !
Revenons aux Aborigènes, la cellule familiale n'est plus porteuse des valeurs, des pratiques et de la culture. Plus de transmission, plus de respect des Anciens, l'argent facile, la manipulation acceptée, recherchée… Le système juridique donnant le statut d'Australien aux populations des Territoires du Nord les condamnent, de fait, à l'inactivité et permet "d'acheter" des voix dans les structures dites de "décision". La dernière vague de jeunes qui étaient partis en initiation dans le bush en 2008 et 2009 pratiquent, certes encore les danses rituelles mais succombent à l'alcool dans les rues de Darwin. Terrible destinée.
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(1) François GINER, En terre aborigène, rencontre avec un monde ancien. Editions Albin Michel, Collection Lattitudes, 2007.
(2) François GINER, Heart of Arnhem, A memoir. Edition anglaise publiée par Longueville Medias. 2011.
(3) Maïa Ponsonnet avec Pierre Grundman, Australie, histoire, société, culture. Editions La Découverte 2008, collection Les guides de l'état du monde.
(4) Jean Claude FRITZ (sous la direction de JC Fritz) La nouvelle question indigène : peuples autochtones et ordre mondial. Editions L'Harmattan 2006.
PS - La librairie Raconte moi la Terre est située 13 rue du Plat à Lyon, entre la place Bellecour et la Saône.
PS - Le CREDESPO (Centre de recherches et d'études en droit et sciences politiques) à Dijon produit de nombreuses recherches sur des thématiques nationales et internationales, éclairage utile à certains sujets complexes. La liste des ouvrages publiés est impressionnante.
Allez, on succombe à une petite photo de famille, merci François de cette belle rencontre et bon vent !
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02-Entrée dans les Territoires du Nord

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La frontière entre le Quensland et les Territoires du Nord se dessine sur la carte après Heel's Gate, la porte du diable dont j'ai parlé dans Australie Est : Ça va la Savane ? Ce qui change, à première vue, est la fréquence des panneaux d'interdiction d'alcool et de prostitution ainsi que la mention "dry area", ce qui signifie que cet emplacement est "sec", sans alcool. Les communautés aborigènes ont des territoires privés à accès réservé.





La première grande ville traversée est Katherine. Un Centre d'Information efficace, c'est ici que nous apprenons que le camp de Bodeidei n'est plus accessible (voir première section François Giner). Nous pouvons aussi nous ravitailler et rayonner autour de Katherine vers le Parc de Nitmiluk et ses belles gorges, vers les sources chaudes de Mataranka, etc.


03-Kakadu, haut lieu aborigène

Le Parc National de Kakadu occupe une large partie de la Terre d'Arnhem, à 200 km de Darwin. Avec Uluru, en plein désert central australien, 2000 km plus bas, il représente un haut lieu de la culture aborigène accessible aux étrangers. C'est le pays des Bininj/Mungguy. Le Warradjan Cultural Center donne une information structurée et intéressante sur la culture, les pratiques, le fameux "rêve" ( the dream). Ce rêve qui décrit le rôle des animaux comme le serpent dans la construction du monde vu portée par la tradition aborigène. Bonne entrée en matière avant d'aller explorer les deux sites majeurs de Nourlangie et de Ubirr, à l'extrémité nord du parc. Carte du site d'Unir.
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La grotte principale… vue de "loin", difficile de distinguer quoique ce soit, approchons.
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Sur des rochers, des peintures représentent des divinités, des mimis (des esprits), des silhouettes de danseurs ou de chasseurs mais aussi un blanc, un autre homme fumant la pipe. Difficile de tout déchiffrer. La notion de "sacré" n'a pas de caractère intangible pour les Aborigènes, c'est ainsi que des peintures plus récentes ont recouvert certaines plus anciennes.
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En bas, le serpent, animal central du récit aborigène.
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Les animaux représentés sont essentiellement des poissons, les quatre poissons les plus courants : le baramundi, le mulet, le poisson-chat et le longton.
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Des tortues, kangourous, oiseaux complètent le paysage ocre, rouge, noir et blanc, couleurs des pigments locaux issus des graines, roches et plantes du coin. Galerie d'art… nous sommes bien loin des tableaux aborigènes constitués de pointillés !
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Le kangourou bien en chair saute déjà avec une bonne détente.
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Ce serait le tigre de Tasmanie, un animal disparu depuis 1934.
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Des lézards tête bêche ? Un oiseau du style ému ou autruche ?
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Vue du site depuis le sommet de la falaise : un plat pays aux alentours… beaux couchers de soleil garantis.
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Durant la journée, des rangers expliquent les lieux ou les légendes. Ici le récit du crocodile et de la naissance des fleuves à Kakadu. Jeter une pierre dans l'eau et ne pas s'approcher du crocodile.
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Ailleurs, ce sont les femmes qui vous initient au travail du rafia ou de la peinture. Je ne résiste pas au plaisir de côtoyer Jessy et de faire un bracelet en fibres de pandanus, sous ses conseils attentifs.
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Le pandanus, sorte de palmier, très répandu dans les Territoires du Nord.
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Second site majeur de Kakadu, Nourlangie offre plusieurs peintures aborigènes dont le fameux "homme écartelé". Bestiaire dans le désordre avant une série de "mimis", les esprits dédiés à une cause particulière et quelques vues d'ensemble du site. Pas facile de distinguer les thématiques. Le plan du site, l'environnement puis quelques gros plans et une surprise.
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Vue du site de Nourlangie, pays plat aux alentours…
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Surprise finale, les kapoks sont en fleurs, ces arbres bravant l'hiver et offrant leurs fleurs jaunes sans aucune feuilles sur les branches : voici le gros fruit du kapok, une sorte d'avocat vert vif. Un plaisir aussi vif de le contempler pour la première et unique fois du séjour. Ce n'est peut être que le début de leur saison de maturité ?
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Kakadu, ce sont aussi des chutes d'eau, des rivières, des grottes, des sentiers de randonnée. Ici JimJim Falls, la piste s'enfonce dans une gorge durant 55 km. Alternance de sable, de trajets encaissés et de slaloms entre les maigres arbres jusqu'à un bivouac superbe. Une heure de marche pour atteindre le pied des chutes.
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Entre les branches, un Kakatoo blanc à crête jaune. Leur chant fracasse les oreilles !
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Arrivée au pied des chutes, deux cascades tombent dans un grand trou d'eau… glacial.
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Nous profiterons d'une sortie matinale en bateau sur la Yellow Water sur la east alligator river à la recherche des oiseaux et des crocodiles. 6h30, départ, il fait noir, le soleil ne va pas tarder. Les photos suivantes sont laissées dans leur ordre d'apparition, histoire de vous donner une idée de la progression de la lumière et des découvertes. Il faudra attendre la chaleur du soleil pour apercevoir les crocodiles, ceux qui sont dangereux, avec leur grand museau pointu et leurs crocs apparents. Plusieurs rapaces au petit matin, coup de coeur pour un rouquin ébouriffé, atavisme familial ? Le rouquin concerné se reconnaitra !
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Du côté des oiseaux aquatiques, hauts perchés ou au raz de l'eau, blancs ou bicolores…
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Serrés les uns contre les autres dans le premier rayon de soleil, les canards de l'année. Pause florale.
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La lumière augmente, elle permet d'apercevoir un kookabarra multicolore dans le feuillage, magique !
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Marchant sur l'eau, l'oiseau aux pattes proéminentes s'appelle "Jésus", facile à mémoriser !
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Photo de mauvaise qualité, voir les pattes aux longs doigts. Suite à Mamukala.
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Le brolga à la tête rouge s'ébroue. Un dernier kookabara (martin-pêcheur) se sèche au soleil.
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Le soleil réchauffe maintenant l'atmosphère. Qui traverse pour chercher une place dédiée à la sieste ?
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L'oeil en coin, les crocs apparents… le crocodile passe...
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Sieste en compagnie de la colonie de canards déjà installés, cohabitation pacifique ?
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En revanche, ceux-là sont résolument hors de portée… du crocodile.
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Autre lieu d'observation en zone humide, le coin de Mamukala, nous retrouvons un "Jésus" ici dénommé l'oiseau lotus. Les canards vont et viennent. Ce n'est pas encore la migration des oies bicolores, les "magpies".
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Un constat trop souvent effectué : un point de vue est annoncé, on marche quelques centaines de mètres voire une matinée complète de balade, pour arriver à un point de vue, avec… "point de vue" si on peut tenter ce jeu de mots car les arbres ou broussailles n'ont pas été élagués, ni taillés, ni dégagés. Voici ce qu'offre le point de vue de Mary River Look Out dans le Parc National de Kakadu. Jacques peut juste observer le bout de ses baskets. Il faut descendre sur le ponton des bateaux pour voir la rivière.
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Dernier soir, pas envie d'un camping collectif obligatoire, nous cherchons un bivouac en nature : "2 miles Hole" nous semble être une destination tranquille, "accès exclusivement 4x4", bon, on devrait se débrouiller. On y va. Passage de quelques rivières peu profondes et soudain, la grande plongée, Pgaz est dans l'eau jusqu'au pare-brise, la vague passe sur le capot, on avance et on remonte de l'autre côté. Ben… demain il faudra reprendre le même passage dans l'autre sens ! Nuit bien tranquille sans voisins ni crocodiles. Venue d'un kangourou qui apprécie les pommes Royal Gala, plus accessibles que les petites pommes d'amour perchées dans les buissons. Ici, les termites ont choisi l'appui confortable d'un tronc pour bâtir leur demeure.
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Le lendemain, nouveau passage en eau profonde. Nous sommes prévenus ce coup ci, la pente semble plus longue à traverser avant une remontée brutale à la surface. Quelques vues.
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Remontée vers le sec… puis vérification sous le capot !
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Vérification : le contrôle de vitesse ne semble pas avoir pris l'eau, le moteur est propre comme neuf et les tapis de sol à l'intérieur de la cabine ont reçu leur douche d'été ! Bye Bye Kakadu, nous quittons le Parc en direction de Darwin.


04-Rencontres de Juillet

Les rencontres de Juillet. En canoë dans les gorges de Katherine, la famille Barral de Chambéry ! Dominique a accompagné la jeune Emilou, collégienne, venue passer deux mois à Brisbane où Clémence, la grande soeur termine ses études d'ingénieur. Il manque Papa et Marina… ils arrivent tout bientôt.
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Nous cherchions un site tranquille pour la nuit dans le Parc national de Kakadu au camping Merl, nous prenons la direction "espace sans générateurs", histoire d'être au calme. On se pose et… voici un véhicule, stationné en face, immatriculé 69. Ça alors, c'est la première fois que nous croisons un véhicule français en Australie. Nous faisons la connaissance de Chantal et de Georges. Nous les reverrons à Darwin car ils préparent le "shipping" de leur véhicule vers Singapour !
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Chantal et Georges sont aussi membres de CCRSM. Les Hommes du voyage et les vaillantes montures !
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Autre surprise au camping de Lichfield : soudain une voix française… Christine vient nous saluer. Martin, Christine, Jules et Eliott sont dans un tour du monde d'une grande année. Leur Landrover ne les accompagne pas pour la découverte de l'Australie, mais on le sent bien présent, il s'agit de "Majoline". Jules viendra nous le dessiner dans le livre d'or. Un moment plus tard une autre famille française de Nantes arrive : Sandrine, Laurent et Clément. Sympathiques moments ensemble. Nous les reverrons à Darwin.
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Photos de famille… les hommes, les femmes, l'ensemble et un dernier picnic !
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En fin d'après midi ils s,envoleront pour Bali. Laurent Sandrine et Clément y partent aussi peu après.
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Rencontres australiennes, à Mataranka, nous discutons avec beaucoup de plaisir avec Al et Maggie, pour la première fois nous pouvons parler des Aborigènes de façon plus personnelle. Enfin.
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Camping à Katherine, un fumet délicieux nous chatouille les naseaux, notre voisine cuisine ! Nous la complimentons sur le menu du soir… elle revient peu après avec une portion de sa casserole ! Janet et Bruce s'en vont le lendemain. Prêts au départ, la remorque est bien empaquetée et le chien a reçu sa douche.
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Au milieu de nulle part, au fameux Pilier Chambers, en plein désert de Simpson, voici deux couple sympathiques qui viennent admirer ce promontoire en forme de pouce, ou de molaire dressé seul au monde ! Bons échanges et petite photo de famille avant de se séparer : nous allons vers la Old Ghan Train Track, ils en viennent !
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05-Darwin et Lichfield

06-Uluru et Alice Springs

07-Aborigènes, page blanche.

Dans les quelques mots clés associés à "Australie", les Aborigènes sortent en bonne place, avec le bush, Sydney, Cairns, la Grande Barrière de Corail, la Tasmanie unique-en-Australie, les grands espaces et les longues distances, les ressources minières si abondantes, etc. Ces caractéristiques sont décrites dans la plupart des introductions des Guides touristiques. Au fur et à mesure du séjour, on en apprend plus sur la possibilité de trouver du travail facilement, les si nombreux Parcs Nationaux, les rapports cordiaux, les descendants des convicts, la propreté, la conduite à gauche, la bière, les nationalités d'origine des Australiens, un pays neuf et moderne, etc… Effectivement tout cela est observable pour le voyageur qui cherche, au gré des rencontres et des visites à découvrir le pays. Notre façon de découvrir est essentiellement basée sur l'observation quotidienne, ouvrir les yeux, relever des détails, sentir des atmosphères, noter des répétitions ou des différences. Voir, toucher, gouter, sentir… Ceci génère bien plus de questions que de réponses ! Alors nous tentons d'effectuer des liens entre ces diverses observations. Nous questionnons au hasard des personnes rencontrées ou de quelques lectures en Bibliothèques locales. Qu'est ce qui ressort après mes 6 mois de séjour ? Jacques aura passé une année entière. J'exprime ici un point de vue personnel et combien relatif !


Que dire des Aborigènes ?