soie ouzbèque

Si Lyon a sa tradition des métiers de la soie depuis fort longtemps, la vallée de Fergana en Ouzbéquistan a son temple de la soie à Margilan, 20.000 tonnes de cocons, le pays est le troisième producteur mondial. Je connaissais le cycle de la soie depuis l’asticot nourri quotidiennement de feuilles de mûriers fraîches, au cocon qui une fois dévidé donne plus de 1000 mètres de fil de soie. J’avais vu les métiers à tisser la soie... et j’avais vécu une quinzaine d’année dans un appartement de canuts, ces ouvriers de la soie lyonnais qui tissaient à domicile. Mais je n’avais jamais observé en direct le chaudron bouillonnant dans lequel on plonge les cocons pour tirer le fameux fil de soie.
tirer les fils
avant coloration
Margilan travaille à la main toutes les étapes et pratique un tissage original avec des fils préalablement teints selon le motif voulu. Un même fil aura ainsi une succession de coloris qui lors du tissage fera apparaître le motif. Femmes et hommes travaillent la soie selon les talents et la force manuelle. Une tisseuse gagne 100 USD par mois.
prépa avant bains
cosmétique...
pigments de couleur
prêts à tisser

Extraire le fil du cocon, constituer des écheveaux, préparer les fils pour les bains successifs de couleurs selon le motif visé, tremper ces fils dans les préparations à base de plantes ou de minéraux, mettre en pelote et en navettes pour le tissage,
salle des métiers
je gagne 100 USD:mois
tissage mécanique
tapis en soie
tisser à la main ou à la machine, nouer les brins de soie pour finir la pièce ou encore, patiemment assise devant le métier vertical faire grandir le tapis de soie centimètres par centimètres ... puis vendre ces foulards, tentures, tapis, étoles, manteaux... sortis du cru.
embarras du choix