La vallée sacrée autour de Cuzco

Une ville rose, Cuzco, une place d'armes où tout converge par d'étroites ruelles animées. On trouve un lieu de repos juste tout près des ruines de Saqhumana avec leurs gigantesques murs de granite. Surprise de croiser deux autres campings cars allemands que l'on avait rencontré déja au Mexique ! On choisit de se rendre au Machu Pichu par étapes : les ruines de Pisac haut perchées au dessus d'une soixantaines de terrasses, le site d'Ollantaybamba avec son temple du soleil : comment les blocs de granit de 180 tonnes ont ils été hissés sur le sommet ? autre mystère de ce site inachevé : certains blocs sont encore en bas près du chemin. Difficile de rassembler les informations sur l'accès au Machu Pichu par la route, mais on choisit la piste arrière qui, en 8h amène à l'avant dernière station de train. On manque de peu le dernier train de 15h30 et nous voilà à pied pour deux heures de montée le long de la voie ferrée.
Une soirée menée tambour battant pour trouver un dodo, acheter les billets d'entrée au site, ceux de la navette d'accès, manger et DORMIR ! On a laissé Pgaz au poste de police de la centrale électrique. 5h15 le lendemain nous sommes dans la queue pour monter dans le premier bus ! Et nous voici au bout du chemin, enfin sur le site. Le soleil n'est pas levé, on grimpe vers la maison de la sentinelle, vue plongeante sur le site. Tout est tranquille. le soleil frappe bientôt la montagne et les pierres changent de couleur, le gris se réchauffe, les ombres se dessinent... On jouit du spectacle. On remonte le sentier de l'Inca vers la porte est, superbe vue sur le site, un lapin écureuil se réchauffe au soleil et les lamas broutent, bonne solution pour soigner le gazon du site. 5heures de ballade entre les temples, les quartiers royaux, la place centrale, la tour ronde, les fontaines... quelle énergie pour bâtir une cité dédiée au culte. Et en levant les yeux : Huayna Pichu, l'autre montagne qui a ses terrasses et son temple à 2h de grimpette à 60 degrés, contingentée jusqu'à 13h. On se contentera du spectacle à la jumelle ! Les groupes arrivent en nombre vers 10h (train du matin) et on quittera le site peu avant midi. Une pause sympathique à Indio Feliz, resto tenu par Patrick, un français globe trotter et on reprend la voie ferrée pour retrouver Pgaz. Qu'elle était bonne la petite bière à l'arrivée ! et on aura une sympathique soirée avec deux policiers curieux de notre "casa rodante". Chacun parle des conditions de vie si difficiles ici. Notre espagnol a progressé et on peut converser plus facilement. Ces moments sont précieux ! Route de retour, on voit un champs de coca avec ses fleurs jaunes ! innocente petite feuille à mâcher ou boire en tisane : le maté de coca.
D'autres sites uniques : les terrasses de Moray pour la culture et les salines de Maras. Choc de voir ces salines plus anciennes que les Incas alimentées par un petit ruisseau, 28gr de sel au litre. En trois mois au soleil, le sel se forme. Les hommes et les femmes travaillent pied nus parfois et à la main ! Et il faut remonter ces tas de sel séchés ! Une dernière étape Chinchero énorme église bâtie sur un site inca. Gros marché dominical. Nous aurons rencontré des français, des québécois en nombre sur les sites mentionnés : plaisir de parler sa langue et d'échanger des impressions et l'envie de recevoir des nouvelles plus tard.