Ici Rapa Nui, île de Pâques

Ainsi nommée par le hollandais qui débarqua ici le dimanche de Pâques 1522. 24km de long et 12 dans la plus grande largeur. 3800 habitants aux racines polynésiennes. Trois volcans qui donnent le relief à l'île et ont produit ces roches noires et rouges dans lequels sont taillés les fameux moaïs. Dressés sur les plateformes de cerémonie, ils ont fière allure. D'autres gisent à terre ou sont encore dans la carrière de Rano Raraku. Une journée suffit pour faire le tour des différents sites, explorer les cavernes et faire trempette dans l'unique plage de l'île. Un site perché en haut du volcan Rano Kau laisse deviner un village aux maisons basses en pierres sèches. Surprenant ce lac de cratère qui domine la mer. Surprenantes aussi ces roches gravées au dessus du vide. Partout des chevaux, crinière au vent. Tracés de piste au delà des quelques rues goudronnées, sentiers pour piétons ou cyclistes, l'air sent bon, pas de nuage de pollution. Lïle est parfois envahie quelques heures par les passagers d'un paquebot avant de retrouver son calme. Ces jours là les étals de statuettes de moaïs se déplacent dans lîle au fur et à mesure du circuit des touristes : on emballe, on déballe, on remballe... la devise du "toujours prêts" ! Les pascuans sont plutôt souriants et accueillants. Chaque enfant du pays peut avoir 5 hectares de terre. Les maisons sont disséminées autour du centre de Hanga Roa, le reste de l'île reste sauvage. La vie est étroitement liée au transport aérien quotidien. Tout ou presque vient du continent à 3700km d'ici. Peu d'oiseaux marins, pas de papillons, pas de port à part le coin des barques de pêcheurs. De belles vagues au plaisir des surfeurs. Une vie ici ... pour les uns, quelques jours pour les autres.