Sumbawa, aux petits oignons







S'il n'y avait pas grand choses à faire sur Lombok, à part du surf ou de la plage, le programme est encore plus réduit à Sumbawa. Terre sèche et aride, relief tourmenté, routes défoncées, villages pauvres. L'île est monotone. L'animation vient des villes : Bima, Tarina, Dompu, etc. Culture massive d'oignons. Un programme de pisciculture sur les mangroves de l'est, du sel exploité jusqu'à Sapé, port de liaison avec Florès. Et, surprise, beaucoup de chevaux. C'est dimanche ils convergent en camion vers Taruna, exposition et compétitions sans doute ? J'espère qu'il ne s'agit pas de combats de chevaux, comme cela se pratique avec les coqs, les chiens.











Arrivés de nuit, notre premier bivouac sera "choisi" au clair de lune. Le lendemain nous observons notre lieu d'accueil : des chevaux, un bel oiseau et un bidon dans un cocotier !



Peu après, un "alpiniste" vient collecter la sève des palmiers.



Il s'agit de palmiers spéciaux, produisant un liquide servant à préparer le vin de palme, le tuak ou arak selon les îles. Fin d'après midi à Dompu, la route est bloquée. Nous allons aux nouvelles et comprenons que la police a fermé la route pour des raisons de "coups de feu". Mais entre qui et qui ? Pour quelle cause ? Nous apprenons qu'un "terroriste" est mort en préparant une bombe sans doute destinée aux forces de l'ordre. Depuis l'assassinat de cinq policiers, ils ne portent leur uniforme qu'au poste de garnison ; ailleurs ils circulent en civil. Ici aussi, on est préoccupé par des "terroristes".

On attend le client. Sapé, village les pieds dans l'eau, comme pour la mosquée. Côté du port.





Sapé, extrémité est de l'île. Nous manquons le ferry de... 10 cm ! Pgaz ne peut finalement pas se glisser dans la dernière place malgré tous les efforts. Nous passons la nuit sur le parking du port et serons le premier véhicule à embarquer le lendemain. Ensuite les camionnettes de légumes viennent décharger les sacs sur les côtés du ferry. Elles font demi-tour pour laisser la place aux camions puis aux motos. D'autres sacs d'oignons seront encore glissés sous les camions. Pas de place perdue ! Voici les passagers de la classe "exécutive".





8 heures plus tard, comment sortir sans accrocher le voisin dans la Ford noire, le sympathique Moise revenant à Florès avec du matériel australien pour l'ONG qu'il anime ? Encore une histoire de centimètres !